Le week end avait mal commencé, samedi matin j'espérais dormir un peu, après une nuit agitée, j'avais quand même dormi 3 h à l'aide d'un petit cachet, je fus réveillée par le téléphone de mon homme, pas envie de me lever, mais je me levais donc à contre coeur, de mauvais poil évidement !
Et puis coup de fil vers 13h30 de ma belle soeur, je su à sa voix que quelque chose n'allait pas, ma tante l'avait appelé, lui disant qu'elle devait me faire la commission, mon grand-père se mourrait, qu'il lui restait que quelques heures voir jours, j'éclatais en sanglots, je ne l'avais pas revu, mon homme pris les choses en mains et m'emmena à l'hôpital.
Arrivés dans le couloir, j'entendais mon grand-père, geindre...
Amaigri, sans voix, juste quelques râles, ses yeux bleus dans le vague, mais je pense qu'il savait que j'étais là, j'ai passé l'après midi là bas , lui tenant la main, lui parlant, lui caressant la tête, en essayant de l'apaiser un peu.
Quand je pu voir les internes, je leur demandais ce qu'ils pouvaient faire, pour ses douleurs, il était déjà sous antibio (changés le matin), pour son infection du sang et urinaire, il y avait un léger mieux, la température avait baissé un peu, les internes ne connaissaient pas encore mon grand-père arrivé la veille au soir dans le service, mais ils attendaient le médecin qui finalement a prescrit une dose de morphine un peu plus forte.
Ils ont dû lui changer 2 fois la sonde urinaire sur 15 mn de temps, et je leur posais la question fatidique, ils me répondirent " mais Madame, qui vous a dit cela ?"
Moi : "on a été alertées par ma tante"
eux : " déjà ces choses là ne se disant pas par téléphone (oui mais elle habite dans l'Allier ) et puis la température a baissé légérement, mais bien sur, nous ne ferons pas d'acharnement thérapeutique "
Chose que je compris fort bien, déjà je ne comprenais pas pourquoi on le laissait souffrir comme ça, mon coeur me faisait mal.
Quand la douleur arrivait, mon grand-père me serrait la main, quelque fois très fort.
Je suis partie à regret, en fin d'après-midi, en miettes, le laissant , en lui disant que je l'aimais et en l'embrassant.
Doro... je n'ai pas vraiment les mots à part que je sais que c'est très dur de voir ceux qu'on aime souffrir et partir. Déjà, il est avec des médecins qui essaient d'adoucir sa fin de vie et de calmer sa douleur.
RépondreSupprimerEt c'est le principal. Que sa fin de vie (longue ou courte) soit la plus douce possible.
Courage. De gros bisous pour toi.
je te souhaite bcp de courage,je suis avec toi,vous de tout coeur !
RépondreSupprimerMerci les filles, je viens de prendre des nouvelles, rien de bien réjouissant, sa tension est très basse et ils l'ont remis sous morphine...
RépondreSupprimerbonjour
RépondreSupprimerje viens de trouver ton blog (j'ai eu du mal!) je suis très peinée pour ton grand-père et votre famille et je vous souhaite beaucoup de courage.
Donne nous des nouvelles surtout.
Bises, Missco
eh, beh tu cumules en ce moment. Bon courage.
RépondreSupprimerBisous